Parmi les champignons sauvages les plus recherchés à l’automne, la trompette de la mort occupe une place à part. Son nom peu engageant contraste fortement avec sa saveur délicate, très appréciée en cuisine. Comme pour la truffe ou le cèpe, la question revient chaque année : combien coûte la trompette de la mort ? Voici un tour d’horizon complet sur son prix, ses variations, et les critères qui l’influencent.
Qu’est-ce que la trompette de la mort ?
La trompette de la mort, aussi appelée Craterellus cornucopioides, est un champignon sauvage qui pousse principalement en forêt, entre septembre et novembre. Noire ou gris foncé, en forme de petite corne, elle est reconnaissable par son absence totale de lames sous le chapeau, et par son goût subtil, qui rappelle parfois la truffe ou le sous-bois humide.
Elle est surtout appréciée séchée ou déshydratée, car sa texture se prête parfaitement à cette conservation.
Quel est le prix des trompettes de la mort ?
Le prix varie selon plusieurs facteurs : l’année (plus ou moins pluvieuse), la région, le mode de vente (marché, boutique, en ligne), la qualité, et l’état (fraîche ou sèche).
Prix moyen au kilo (trompettes fraîches)
- Entre 15 et 30 euros le kilo, en direct producteur ou sur les marchés.
- Jusqu’à 40 euros/kg dans des boutiques spécialisées ou en région parisienne.
Ces prix fluctuent selon l’abondance de la saison : en année sèche, les trompettes peuvent devenir rares et leur tarif grimpe rapidement.
Prix au kilo (trompettes séchées)
Comme pour tous les champignons, le produit sec est bien plus concentré. Il faut environ 5 à 7 kg de trompettes fraîches pour obtenir 1 kg de produit séché.
- Le prix au kilo de trompettes de la mort séchées oscille entre 120 et 200 euros, selon la qualité.
- En petits sachets, comptez 5 à 8 euros pour 20 à 40 grammes.
Pourquoi un tel écart de prix ?
Plusieurs critères expliquent la différence :
- Provenance : les trompettes locales, cueillies en France, sont souvent plus chères que celles importées (des pays de l’Est ou d’Asie).
- Mode de récolte : la cueillette manuelle demande du temps, en terrain souvent difficile.
- Méthode de séchage : un séchage lent, naturel, conserve mieux les arômes mais coûte plus cher.
- Emballage et distribution : les circuits courts sont généralement moins coûteux que les ventes en épicerie fine.
