La coulemelle, aussi appelée lépiote élevée (Macrolepiota procera), est un champignon des champs et des lisières très apprécié des amateurs de cueillette. Facile à reconnaître grâce à son grand chapeau en parasol et son long pied annelé, elle fait le bonheur des cuisiniers d’automne. Mais quel est réellement le prix des coulemelles sur les marchés ou chez les producteurs ? Pourquoi varie-t-il autant ? Et cela vaut-il le coup d’en vendre ou d’en acheter ? Voici tout ce qu’il faut savoir.
Un champignon comestible… mais peu commercialisé
Contrairement à des espèces très prisées comme la truffe ou le cèpe, la coulemelle est rarement vendue à grande échelle. On la trouve plutôt sur certains petits marchés locaux, parfois chez des particuliers ou dans des restaurants proches de la nature. Elle n’est que rarement présente dans les circuits de distribution classiques.
Cela s’explique par plusieurs raisons :
- Elle pousse de façon irrégulière et localisée, souvent sur des terrains privés ou peu accessibles.
- Sa fragilité la rend difficile à transporter ou à stocker.
- Sa conservation est courte : une coulemelle ramassée le matin peut déjà flétrir le soir.
Ces particularités influencent directement son prix.
Le prix au kilo : de 10 à 25 euros selon les cas
Le tarif des coulemelles varie fortement selon plusieurs facteurs :
1. La région
En Ariège, en Corrèze ou en Lozère, où les cueilleurs sont nombreux et les récoltes fréquentes, le prix peut tourner autour de 10 à 15 euros le kilo sur les petits marchés ou en vente directe.
Dans d’autres zones moins riches en champignons, le prix peut monter à 20 voire 25 euros le kilo, notamment s’il s’agit de jeunes coulemelles bien fraîches.
2. La qualité
Le prix dépend aussi de la fraîcheur, de la taille et de l’aspect du champignon. Les chapeaux jeunes, encore fermés, sont souvent plus prisés que les grands parasols ouverts. Des champignons propres, bien triés et sans vers peuvent se vendre plus cher.
3. L’offre et la demande
Lors des pics de saison, notamment en septembre et octobre après les premières pluies, les quantités augmentent, ce qui peut faire légèrement baisser les prix. En revanche, lors des années plus sèches ou si la pousse est tardive, les prix peuvent grimper.