L’automne est une saison magique pour les amateurs de champignons. Parmi les merveilles que la nature nous offre, une espèce attire particulièrement l’œil et la curiosité : la chanterelle violette. À mi-chemin entre mystère et gourmandise, ce champignon aux teintes étonnantes mérite qu’on s’y attarde. Voici tout ce que vous devez savoir sur cette petite perle des sous-bois.
Qu’est-ce que la chanterelle violette ?
La chanterelle violette, aussi appelée Craterellus cornucopioides var. amethysteus ou parfois confondue avec Lepista nuda (le pied bleu), est un champignon comestible que l’on trouve généralement à la fin de l’automne et parfois jusqu’au début de l’hiver, selon les régions. Elle se distingue par sa couleur allant du violet pâle au violet foncé, une caractéristique assez rare dans le monde fongique.
Attention à la confusion !
Il est important de ne pas confondre la chanterelle violette avec d’autres champignons violets comme :
- Le pied bleu (Lepista nuda) : comestible lui aussi, mais d’une autre famille.
- Cortinaires violets : certains sont toxiques, prudence donc en cueillette.
Où la trouve-t-on ?
La chanterelle violette pousse en général :
- dans les forêts de feuillus, sous les hêtres, chênes ou châtaigniers,
- dans les zones humides et moussues,
- souvent en petits groupes, parfois bien camouflée sous les feuilles mortes.
Elle est plus commune dans certaines régions d’Europe, notamment en France, mais reste globalement moins fréquente que la chanterelle jaune (Cantharellus cibarius).
Comment la reconnaître ?
Quelques caractéristiques pour l’identifier :
- Chapeau en entonnoir, fin et souvent tordu.
- Couleur violette plus ou moins intense, avec des nuances grises ou brunes.
- Hyménium ridé, sans véritables lames (comme chez les chanterelles).
- Chair fine et élastique, à l’odeur douce et légèrement fruitée.
Encore une fois : en cas de doute, ne consommez jamais un champignon non identifié à 100 %. Faites appel à un pharmacien mycologue ou à une société mycologique locale.